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Des soins critiques repensés dans un hôpital ultramoderne

16 Sep. 2024

Les mains d'un médecin tenant la main d'un patient sur un lit d'hôpital.
 

On ne le dira jamais assez : le Département des soins critiques de L’Hôpital d’Ottawa est la bouée de sauvetage de patients dont la vie ne tient qu’à un fil.

Les équipes y concilient expertise médicale, innovation et compassion pour offrir les meilleurs soins possibles à ces patients à des moments où ils sont extrêmement vulnérables.

Figurant parmi les piliers du nouveau campus – qui sera à la fine pointe des établissements de soins et de recherche universitaire – le prochain Département de soins critiques sera parfaitement adapté pour répondre aux divers besoins et défis des patients gravement malades et de leur famille dans l’avenir.

Les soins critiques regroupent un large éventail de soins.

Les patients qui nécessitent des soins critiques à L’Hôpital d’Ottawa sont les plus malades de l’hôpital et vivent des situations des plus complexes qui mettent en jeu le pronostic vital. Certains ont besoin d’une assistance respiratoire à l’Unité de soins intensifs ou de soins interventionnels à l’Unité de traumatologie ou à l’Unité de soins intermédiaires en neurosciences. De nombreux autres ont besoin de traitements intensifs nécessitant une oxygénothérapie ou une surveillance supplémentaire.

« Nous nous occupons véritablement des patients les plus malades lorsque leur vie est immédiatement menacée », explique le Dr Kwadwo Kyeremanteng, chef du Département des soins critiques de L’Hôpital d’Ottawa. Au sein d’une équipe plus large, il s’efforce de mettre en évidence les possibilités dans un département de soins critiques futuriste.

« Nous devons non seulement garder à l’esprit les besoins actuels en 2024, mais aussi ceux que nous aurons à l’ouverture du nouveau campus, ajoute-t-il. Nous savons que la population vieillit et sera de plus en plus malade, ce qui intensifiera la demande de soins critiques. »

Rehausser l’expérience des patients et des familles

Une admission au Département de soins critiques est très difficile pour le patient et sa famille, peu importe la raison, mais le Dr Kyeremanteng pense que les améliorations apportées au nouveau campus contribueront à accroître leur confort.

« Le fait de disposer de chambres individuelles où les familles peuvent être seules avec leurs proches peut aider à rendre ce moment difficile un peu moins effrayant ou traumatisant », poursuit‑il. D’autres ajouts importants, comme les nouvelles salles d’intervention, contribueront aussi à réduire les risques associés aux déplacements des patients dans l’hôpital.

Portrait de Dr Kwadwo Kyeremanteng, chef du Département des soins critiques de L’Hôpital d’Ottawa
Dr Kwadwo Kyeremanteng, chef du Département des soins critiques de L’Hôpital d’Ottawa.

« Lorsque l’on est gravement malade, tout déplacement pour une intervention comme une tomodensitométrie est un pensez-y-bien, précise le Dr Kyeremanteng. La possibilité d’effectuer des interventions dans la même unité lorsque l’on craint de déplacer le patient va changer la donne. »

Les équipes responsables de la planification étudient également les avancées technologiques qui pourraient aider le personnel à surveiller régulièrement les patients à distance afin de mieux les soutenir, non seulement dans l’Unité de soins intensifs, mais aussi dans l’ensemble de l’hôpital. Le Dr Kyeremanteng explique que l’utilisation de technologies de soins modernes révolutionnera notre façon de prendre soin des patients.

« Tirer profit des possibilités virtuelles pour accroître la capacité de surveiller les patients sera extrêmement transformateur parce que nous pourrons ainsi mieux anticiper leurs besoins en matière de soins et y répondre plus tôt », affirme-t-il.

Tout au long de la planification et de la conception du nouveau campus, les expériences vécues par nos équipes – qu’il s’agisse d’infirmières, de techniciens, de médecins ou d’administrateurs – influencent les plans d’aménagement.

Portrait de Joni Ettinger, directrice des Services cliniques à L’Hôpital d’Ottawa
Joni Ettinger, directrice des Services cliniques à L’Hôpital d’Ottawa

Selon Joni Ettinger, directrice des Services cliniques à L’Hôpital d’Ottawa, la réévaluation de l’ensemble du Département de soins critiques fournit une occasion rare d’accroître l’efficacité et la flexibilité. Elle est notamment responsable des unités de soins intensifs des campus Civic et Général, ainsi que de l’Unité de traumatologie et de l’Unité de soins intermédiaires en neurosciences.

« Identifier ce dont l’Unité de soins intensifs a besoin pour être proche et réduire le temps de déplacement entre ces unités renforcera l’efficacité globale de leur fonctionnement, explique‑t‑elle. Nous n’avons jamais eu l’occasion de le faire. C’est donc une possibilité véritablement palpitante pour améliorer les soins aux patients. »

Attirer la prochaine relève des travailleurs de la santé

Le nouveau campus de L’Hôpital d’Ottawa offrira de nouvelles possibilités à la prochaine génération de travailleurs de la santé.

« Un hôpital moderne et sophistiqué attirera naturellement les talents. Les gens voudront travailler ici, ajoute le DKyeremanteng. Avec les meilleurs éléments, les résultats des patients ne peuvent que s’améliorer. »

Mme Ettinger partage cette opinion et précise qu’il existe des données montrant qu’un nouveau département de soins critiques peut aider à recruter de nouveaux talents dans le secteur de la santé.

« En ce qui concerne les soins infirmiers, une grande partie des apprenants qui arrivent de nos jours s’intéressent aux soins critiques, ajoute-t-elle. Nous savons qu’ils veulent s’occuper des patients gravement malades, et le fait de disposer d’une nouvelle unité de soins critiques dans un hôpital ultramoderne leur offre des perspectives de carrière attrayantes. »

Misant sur sa réputation d’hôpital universitaire parmi les plus importants au Canada, le nouveau campus disposera de meilleurs espaces d’apprentissage des soins critiques tant pour les nouvelles recrues que le personnel en place.

Portrait de Kyle Gantner, gestionnaire clinique de l’Unité de soins intensifs au Campus Civic
Kyle Gantner, gestionnaire clinique de l’Unité de soins intensifs au Campus Civic.

« L’espace est toujours la ressource la plus convoitée pour l’apprentissage, et nous aurons cette possibilité au nouveau campus pour des choses comme l’exhaustif programme de formation en soins intensifs », affirme Kyle Gantner, gestionnaire clinique de l’Unité de soins intensifs au Campus Civic. « Ce sera la troisième construction d’hôpital à laquelle je participe (les deux premières étaient en Colombie-Britannique) et, d’après mon expérience, cela permet de conserver nos équipes talentueuses tout en attirant de nouveaux talents qui sont enthousiastes à l’idée de nouveauté. »

Interrogé sur les retombées d’une nouvelle unité de soins critiques au nouveau campus, M. Gantner répond d’emblée : l’occasion.

« Je vois une occasion pour notre collectivité et notre région d’être mieux servies d’une manière qui est marquante pour les patients pendant certains des pires moments de leur vie. »